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L'écran noir

6 septembre 2011

R.I.F( Recherche dans l'Interet des Familles)

rifl

Légère déception que ce deuxième polar de l'ex flic Franck Mancuso...

Après l'excellent Contre-enquête au scénario original, complexe et bien ficelé, (avec un Jean Dujardin impeccable en père-flic vengeur et Laurent Lucas mémorable) je m'attendais, sans  avoir entendu parler à l'avance de RIF, à bien meilleur de sa part.Le scénario, partant d'une intrigue prometteuse passe à côté de nombreuses opportunités...Yvan Attal a qui on ne peut pas reprocher son jeu, même si moins charismatique que Dujardin, est sur une expression faciale un peu figée (voir affiche).Pascal Elbé ( et le portrait peu flatteur fait des gendarmes,pas très malins on sent la ptite guerre police-gendarmerie hihi..) campe quant à lui, un gendarme crédible, correct quoi qu'un  limite service minimum...

Sur la route de vacances qu'il a organisé pour recoller les morceaux avec sa femme, Stéphane Monnereau, capitaine de police, tombe en panne avec femme et enfant à bord.Le temps pour eux de trouver une dépanneuse qui les ramène vers la voiture, Stéphane laisse sa femme à la station service. Quand il revient la chercher avec son fils, elle est introuvable.Commence alors pour lui une enquête où ce flic parisien va devoir se fier aux gendarmes de Lozère, et mener sa propre enquête, jusqu'au moment où il va être suspecté d'avoir provoqué la disparition criminelle de sa femme...

Sans rien vous dévoiler de la fin,je puis vous affirmer que, même si heureusement, prévenue par mon meilleur ami cinéphile ( Studio ciné live) des possibilités sous exploités du film,je m'attendais à une déception, mais la fin laisse penser un vif "tout ça pour ça". Et on sent un Mancuso bien loin de l'inspiration de Contre enquête, qui laissait pourtant présager le meilleur de ce flic-réalisateur, qui influé un souffle de réalisme à ses films.Reste ce point tout de même très positif, le réalisme de la réalisation, toujours agréable dans un polar.Espérons que le troisième opus de Franck Mancuso, si il y en a, sera moins bâclé.

 

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31 août 2011

Sans limites

sans limitesAhhhhhh! mon chéri, mon petit Bradley Cooper!!!! Non je vous arrête de suite, ma seule motivation pour me rendre au cinéma n'est JAMAIS une tête d'affiche (contrairement à ce que s 'imagine ma chère soeur Chabounette chérie) Et donc je n'ai pas été voir Sans limites pour les seuls beaux yeux de la révélation de Very Bad Trip, même si ça n'a rien gâché au scénario, déjà original selon moi...

Donc Sans limites, un des films que j'ai eu la chance de découvrir à Montréal, et qui de bout en bout m'a enthousiasmé...Eddie Mora est un écrivain pour le moment raté, qui se cherche, vit dans un appartement New Yorkais miteux, et a du mal à convaincre sa petite amie qu'il va s'en sortir, et enfin arriver à achever son roman. Mais elle finit tout de même par le quitter...Criblé de dettes, cerné par des problèmes qui semblent insolvable, Neil va rendre une petite visite à son ex beau frère, sorte de dealer un peu paumé  a qui il raconte ses ennuis et qui lui propose une solution, une pilule miraculeuse, le NZT.Grâce à cette pilule, l'être humain qui n'utilise qu'une infime partie de ses capacités intellectuelles , peut désormais utiliser toute l'étendue de son cerveau...Pour Eddie, cela signifie terminer son livre, mais surtout, cette pilule va lui ouvrir les portes d'un nouveau monde, dans lequel rien n'est impossible; ni comprendre les rouages de la bourse en une heure, ni apprendre le piano en une après midi, apprendre à piloter un hélico ou à parler italien. Mettant ses nouvelles capacités à profit, il devient un grand mage de Wall Street, tout le monde se l'arrache, il réussit à reconquérir son ex, et ses possibilités sont comme son cerveau, sans limites...

Oui mais voilà, bien entendu, cette pilule miraculeuse a-justement- ses limites et surtout une bande d'affreux prêts à tout pour mettre la main sur le NZT...Au délà de l'éternelle question du bien et du mal, posé cette fois du côté de la tricherie, de la dissimulation et du fait de redevenir simple mortel, j'ai vraiment aimé ce qu'offrait ce scénario, que ferions nous si nous avions non pas la fortune, mais l'intelligence, si nous poouvions utiliser toutes les capacités de notre cerveau, que choisirions nous d'en faire, et jusqu'a quand pourrions nous vivre en trichant? Du personnage d'Eddie Mora, (réhausé du capital sympathie de mon Bradley!) bien que devenu quelque peu amoral au cours de l'histoire , j'ai ressenti l'envie qu'il s 'en sorte et encore davantage, qu'il cloue le bec de Robert Niro (parfait en trader impitoyable)même si sa façon de faire n'était ni crédible, ni très louable.Sans limites reste un divertissement sans grande prétention mais  bien orchestré, et qui respecte son contrat, nous faire passer un bon moment, et nous faire nous interroger sur l'infini de nos possibilités si seulement nous avions une seule de ces petites pilules..un seul jour...( Moi je caculerai les probas du loto.... et vous?)

 

 

30 août 2011

Black Swan -Le cygne noir

black_swan2Intéressant ovni que ce cygne noir. Rien de surprenant de la part de Darren Arofonosky, déjà responsable de Requiem for a dream ( cultissime pour certains, pour ma part je n'ai pas réussi à le regarder en intégralité, m'étant profondément ennuyé..) et de The wrestler , que j'avoue n'avoir pas vu mais qui a eu le mérite de relancer ( un peu ) la carrière bien évanouie de Mckey Rourke.Darren Arofonosky donc, à l'univers si particulier donc auquel on accroche... ou pas.

Ce film est le premier que j'ai vu en 2010, et même si je ne l'ai pas adoré, il a eu un mérite tout singulier pour moi , c'est de m'être resté en tête longtemps ( en raison, il est vrai,aussi de la musique du ballet, entêtante.)Black Swan c 'est donc l'histoire de Nina, (Natalie Portman) jeune danseuse du New York City Ballet , dont la vie ne tourne qu'autour de la danse classique, et a qui le directeur de la troupe (Vincent Cassel impeccable de sévérité) offre d'être la danseuse vedette de leur prochain ballet , le Cygne Noir.Pour cela, Nina va devoir puiser en elle pour trouver, son cygne noir, son côté sombre caché, elle qui n'a que la facette angélique du cygne, tout en s'astreignant à une discipline de fer, et en prenant garde à Lily ( Mila Kunis, dans un  premier vrai rôle intéressant) qui louche sur sa place et exerce sur Nina une influence des plus étranges....

Un des principaux défauts de ce film pour moi, c'est son rythme assez lent, et la bande annonce qui laissait imaginer un autre genre de film, plus tournée vers le thriller pychologique ou l'intrigue science fictive. Je dois avouer avoir attendu que certaines choses arrivent, nous suivons Nina, ses interrogations, ses doutes, ses transformations et nous la voyons sombrer dans une certaine névrose dont on ne sait si elle est le fruit de son imagination ou une réelle menace.Cependant, cette mécanique est trop pesante, mal articulée, elle aurait mérité un plus grand développement, de plus grandes explications.On reste sur sa faim, et en ressortant du film dont le final est en fin de compte, selon moi, le moment le plus intense et le plus captivant de toute l'histoire , on est happé par l'esthétique du ballet final,de la transformation de Natalie Portman quia  trouvé son cygne noir, et surtout par un sentiment de malise léger et assez ambigu.

Je tiens à saluer la performance de Natalie Portman( même si au final, je n'ai pas réussi à savoir si ses entrechats sont bien de son fait ou davantage  ceux de sa doublure) mais quoi qu'il en soit elle s'est énormément investi pour ce rôle qui reste l'un de ses plus beaux et pour lequel elle a selon moi largement mérité son oscar!

 

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L'écran noir
  • Pour les passionnés de cinéma, grande cinéphile, je vous propose de retrouver mes résumés et critiques de films que j'ai préféré cette année, une sélection parmis les 50 que je visionne chaque année...:) Et vous invite à me faire partager vos avis...
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